Un témoignage écrit

Jour 1 :
Page blanche mais une idée : le duo du magicien bling bling et de sa partenaire à paillettes, formule par excellence de la magie ringarde.
Insatisfaction des artistes.
Jour 2 :
Tentative d'appropriation du poème en gardant les oeufs, toute sorte d'oeufs. Idée de la magie à 4 mains.
Toujours pas la bonne idée.
Jour 3 :
Angoisse du créateur.
Jour 4 :
Enfin une piste satisfaisante : l'approche poétique, en solo. Solo qui pose un problème dans la mise en scène.
Jour 5 :
Les artistes commencent à tirer un fil, se sentent de plus en plus à l'aise avec l'approche poétique qu'ils ont retenu.

Deuxième semaine :
Les illusionnistes travaillent leurs personnages, la technique, affinant leur art.

C'est une formidable invitation au processus de création qui nous a été proposé aujourd'hui, ponctuée par quelques démonstrations de Renaud. Il faudra attendre encore deux mois pour les voir sur scène... nous avons hâte.
MR

Annie nous a raconté aujourd'hui sa naissance en danseuse. Après s'être usée en gymnaste de compétition, elle a su écouter son corps, qui l'a guidé tout naturellement vers la danse, laissant libre cours à sa liberté, sa créativité.
Derrière la pudeur de l'artiste ne pouvant extraire un mouvement du spectacle, nous avons pû découvrir l'univers d'Annie, sa bulle, cette façon de protéger l'acte artistique.
Les enfants se sont rassurés à entendre les mots d'Annie : "tout le monde sait danser"... en attendant la prochaine rencontre, au cours de laquelle tout le monde devra danser.
MR

MR

Prochaine rencontre avec la Cie Aristobulle, le mardi 3 février, pour tout public.


MR

Prochaine rencontre avec la Cie Aristobulle, le lundi 2 février, avec l'Ecole de Vals-les-Bains et la Terminale Bac Pro vente du Lycée Marcel Gimond d'Aubenas.



Pour la troisième et dernière fois avant le spectacle général du "Pélican", les élèves ont rencontré Philippe Phénieux, artiste mime. Celui-ci a montré aux enfants l'aboutissement de son travail. Sans costume cette fois-ci, les élèves ne verront cette scène tout à fait achevée qu'en mars prochain. Ils ont été impressionnés par l'interprétation du mime et se sont questionnés sur le choix de la fin mais aussi sur les différentes techniques de mime. Initiés à l'art du mime, leurs questions ont été précises.
Philippe Phénieux a demandé aux enfants de proposer eux-mêmes une interprétation du "Pélican" en s'inspirant de sa création tout en utilisant leurs propres imaginaires. Un exercice qui a démontré la richesse de leur imagination et des connaissances acquises lors de leurs rencontres avec l'artiste mime.
MR


C'est à une séance de travail que les personnes présentes ont assisté ce mardi 08 décembre. Marie-Ange Lelli, comédienne, et Laurent Bonnal, metteur en scène, ont dévoilé leur scène puis ont discuté avec le public : quels tons donner au personnage ? Comment parvenir à la justesse et rentrer dans la peau du ou des personnages en si peu de temps, en sept minutes ? Quelle mise en scène pour permettre les liens ? Le public convient que le jeu de Marie-Ange Lelli lui permet de se repérer dans les changements de scène du ou des personnages sans ajout d'accessoires. La justesse de l'expression représente un défi dans cette scène empreinte de force et de caractère. Le public a pu mesurer l'importance des répétitions pour atteindre cette grande liberté qui induit un jeu tout en finesse.
MR.

Prochaine rencontre avec Renaud et Françoise De Swetschin, illusionnistes, le mardi 2 février 2010 à 19h.


Pour Thierry Nadalini, une approche poussée du poème et une transcription de 7 minutes avec les techniques de jonglerie représente un défi passionnant. Le jongleur a présenté ce mardi 24 novembre ses premiers essais. Il nous a montré les différents instruments qu'il utilise ou qu'il a envisagé d'utiliser : des balles, un bilboquet, un diabolo ou des objets insolites...
Partir d'un poème pour arriver à la jonglerie : comment faire ? Doit-on montrer ses qualités de jongleur ou se concentrer sur le propos ? C'est "l'équilibre entre prouesse, expressivité et respect du thème" qui est recherché par Thierry Nadalini. Les professionnels de la jonglerie pourraient débattre sur la place de leur art au sein de cette scène. Celle-ci dévoile l'approche personnelle de Thierry Nadalini avec la volonté de mettre en valeur sa discipline tout en l'intégrant au Projet Pélican. Un exercice qui démontre son agilité.
MR.


Ce jeudi là au Théâtre de Mazade, Pina Blankevoort de la compagnie "Mine de Rien" a montré son travail de création aux nombreuses personnes venues. Un échange riche et convivial a permis à l'artiste d'expliquer les idées et les moyens mis en oeuvre pour adapter le poème de R.Desnos à son monde clownesque. Manipulatrice d'objets, Pina fait évoluer son travail par l'expérimentation, les essais sur scène mais aussi le hasard.
Daphné Clouzeau, l'assistante de Pina pour la mise en scène, a pris des notes pendant cette rencontre afin de s'inspirer des observations et des remarques du public pour la poursuite de leur travail.
Les personnes présentes ont par ailleurs demandé au clown pourquoi elle n'avait pas de nez rouge et comment elle avait choisi les objets utilisés sur scène. Pina nous a expliqué qu'il existait dans l'art du clown plusieurs écoles et que les objets et techniques utilisés par chaque artiste dépendaient notamment de la formation et des inspirations théoriques de celui-ci.
Le public a pu découvrir que la fluidité et l'aisance ressenties dans le jeu de Pina Blankevoort découlaient d'un travail important de maîtrise, de technique, d'essais et de discussions.
MR.


En présence d'Alison Corbett - metteur en scène, Patricia de Petiville - costumière, René Delcourt - scénographe et de quelques personnes inscrites pour le suivi du projet
L'artiste a présenté l'avancée de son travail sur la scène du Théâtre de Mazade. Une discussion a ensuite été engagée avec le metteur en scène sur les façons de faire passer les images et les émotions au public et notamment sur la place du regard dans le jeu de l'artiste-mime.
Le scénographe a transmis aux artistes la consigne d'utiliser un cube dans leur création. Celui-ci peut être différent pour chacun et les dimensions maximales doivent être 50cm x 50cm x 1m20. Après avoir vu l'exercice de Philippe Phénieux, René Delcourt a pu lui faire des propositions de fabrication.
La costumière doit rencontrer tous les artistes qui participent au projet avant de réaliser les costumes. Elle a pris connaissance des interprétations effectuées par le mime afin d'y adapter le costume. Les bras de l'artiste devront notamment rester nus pour que les formes évoquées puissent conserver toute leur force.
Cette rencontre a été enregistrée par la caméra de Fabienne Prat
Philippe Phénieux sera à nouveau en résidence au Théâtre de Mazade en Janvier 2010.
MR.


Les personnes venues rencontrer Philippe Phénieux, artiste mime de la Compagnie Zinzoline, avaient de nombreuses questions à lui poser : quel parcours a-t-il eu ? Est-ce qu'un mime doit avoir une condition physique particulière ? Comment trouve-t-il son inspiration ? Les questions sur sa participation au Projet Pélican ont permis à l'artiste de préciser son travail : l'appréhension du poème, l'accroche choisie ou encore la collaboration avec les autres acteurs du projet.
Il a lui aussi sollicité les personnes présentes pour connaître leur approche du Projet Pélican et de l'art du mime en général. Parmi celles-ci, peu avaient déjà vu un spectacle de mime et cette rencontre fut une formidable occasion de découvrir, d'apprendre et de réfléchir sur les caractéristiques de cet art, jeu "de tensions et de relâchements". Le mime, ce "moyen d'expression qui ne fait pas appel à la parole" est souvent déprécié par rapport à d'autres pratiques artistiques. Hier, le public a pu passer derrière le rideau pour découvrir le monde de l'artiste mime et l'échange s'est terminé avec l'envie de poursuivre cette initiation. Philippe Phénieux a su transmettre avec simplicité les fondements de son art, les enjeux liés à son évolution et sa propre expérience de mime.
MR.


La rencontre avec les 6ème option cirque du collège s'est effectuée en présence de 2 documentalistes et du professeur de français.
Après avoir présenté rapidement le Projet Pélican et le clown Pina, les enfants ont posé de nombreuses questions sur son parcours et son travail. Elle a répondu à toutes les questions avec spontanéité et chaleur, tout en laissant à chacun le plaisir de s'exprimer sur sa propre vision de ce métier ou sur ses propres ses expériences clownesques.
On a pu découvrir son implication depuis 16 ans dans les hôpitaux et comment Pina a su exploiter sa timidité pour en faire un atout.
Après avoir parcouru le monde avec sa compagnie Mine de rien , elle a exprimé son enthousiasme pour participer au Projet Pélican en Ardèche où elle vit maintenant.
La radio Roqua a enregistré l'entretien.
De plus tout au long de l'année, les élèves effectueront un travail sur une durée de 15 heures d'intervention de la Cie Zafou'rire avec Ciccina Caravello accompagnés par leur professeur Catherine François.
SC.


Dans la salle de spectacles du Théâtre de Mazade, Philippe Phénieux, mime, a retrouvé pour la seconde fois les élèves de l'Ecole de Beausoleil (classes de CE1-CE2 et classe CLIS-CLasses d'Intégration Scolaire). Les enfants se souvenaient avec enthousiasme de sa venue dans leur établissement. Après avoir observé l'échauffement du mime, ils ont pu à leur tour exprimer des sentiments, des états et même des objets avec leurs corps. Sous la direction de l'artiste, les élèves ont présenté le travail qu'ils avaient préparé : le mime de l'éclosion du pélican. A son tour, Philippe Phénieux a montré les avancées de ses recherches et a reçu avec intérêt les impressions et les questions de son premier public.
Durant cette rencontre, les enfants se sont amusés à donner une forme physique aux mots et peut-être auront-ils inspiré Philippe Phénieux pour la suite de sa création...Un dernier échange sera organisé en Janvier 2010.
MR.


Dans le cadre du Projet Pélican, les élèves suivent la création marionnettique du "Pélican" mais créent surtout leur propre spectacle destiné à être présenté sur les deux communes.
Les intervenants viennent en conseillers et aident à donner les pistes et directions de travail.
L'atelier de 2 heures s'est déroulé en quatre temps :
- discussion avec l'ensemble des élèves - présentation de leur idée de scenario
- 2 ateliers en alternance
- discussion de clôture
Au programme des ateliers : recherches sonores, manipulation d'objets récupérés, exploration de thématiques telles le cosmos, le voyage, les couleurs, la dégustation, la gourmandise, la délectation...

Prochain rendez-vous avec Alison et Marie-Ange le 14 décembre. Les élèves poursuivront les travaux avec leurs enseignants jusqu'à cette date.
AC.


Durant la matinée (3h), Philippe a initié les deux classes aux arts du mime et a terminé par un travail collectif réunissant les deux classes, le but du Projet Pélican étant aussi de favoriser la mixité des élèves au sein de l'établissement. Ce travail a été réalisé en lien avec le poème "Le Pélican".
Différentes parties du corps sont devenues le "moteur" - tête, pieds, genoux, ventre. Un personnage différent émerge tout naturellement de chaque choix de "moteur".
Quant au visage, les 5 voyelles déclinées sous la colère, la joie, la peur , la surprise...constituent un début de lexique d'expressions, le langage du mime.
La notion du corps en tension - véhicule potentiel et illimité d'images de personnages et d'objets - ouvre le regard des élèves sur les possibilités vastes de l'art méconnu du mime.
Les enfants ont suivi sans difficulté et avec entousiasme cette initiation à la fois structurée, claire, intéressante et stimulante.
Pour la rencontre suivante, les élèves devront faire un travail de recherche autour du thème de l'éclosion.
AC.